Mes inspirations.

Ce texte a été rédigé dans le cadre de l’événement « 3 habitudes indispensables pour être zen au quotidien » du blogue Habitudes zen de l’entrepreneur et auteur français Olivier Roland. J’adore les articles de son site et vous recommande celui-ci, en complément du mien : 5 inspirations pour vivre pleinement l’instant présent.

Ma définition de la zénitude : être bien avec soi.

Pour parvenir à cet état, je suis d’avis qu’on doit trouver un équilibre. Notre équilibre. Pour l’atteindre, on doit être à l’écoute de soi. Je vous entends déjà me répondre que tout ça est plus facile à dire qu’à mettre en pratique, mais c’est possible. Malgré mon côté rêveur (mais tout de même loin du monde des licornes), je suis très terre-à-terre et ai développé ma propre méthode.

Mon défi était de partager avec vous trois habitudes pour rester zen au quotidien. Je ne révolutionne rien ici, mais vous fais part de ce qui a fonctionné pour moi.

Le point de départ : une banque personnelle de trucs

C’est tout simple : d’abord dresser une liste personnelle de trucs de bien-être en vrac. En expérimenter, en adopter et trouver sa propre combinaison gagnante. Pour ma part, j’ai ce besoin de me recadrer de temps à autre. Ça veut dire réessayer des astuces qui n’ont pas fonctionné et en intégrer d’autres pour faire place à la nouveauté et à la variété. Ma liste évolue donc avec moi. Voici une partie de ma présente banque personnelle d’habitudes zen :

Mes 3 indispensables en ce moment :

1. « Arracher les mauvaises herbes »

Il y a plusieurs années, alors que j’étais en arrêt de travail pour fatigue mentale, mon médecin m’a prodigué un conseil qui est, pour moi, le meilleur qui soit et que je n’ai jamais oublié : « Arrachez les mauvaises herbes, occupez vos mains! »

Cette technique toute simple qui consiste à pratiquer une activité manuelle nous oblige vraiment à nous concentrer sur le moment présent. De plus, elle augmente la confiance en soi et donne le sentiment d’avoir la capacité de réaliser quelque chose. Du coup, cet exercice permet aussi de faire du ménage dans sa tête !

2. Bouger tous les jours (idéalement à l’extérieur)

Pour plusieurs, le sport est vu comme un passe-temps, mais pour moi, il est totalement intégré à ma routine. C’est un mode de vie. J’ai le sentiment qu’il manque quelque chose à mon corps et à mon esprit quand je ne bouge pas chaque jour.

À moins d’être fiévreux ou d’avoir à se remettre d’un entraînement intense de la veille, il n’y a, selon moi, aucune raison de ne pas s’activer. Même pas le temps qu’il fait. En effet, il n’existerait pas de mauvaises conditions météorologiques, mais plutôt des tenues inappropriées.

Quant au coût des vêtements et des équipements, il ne devrait pas freiner notre élan, car les sites de petites annonces tels Marketplace, ainsi que les friperies, bazars ou comptoirs communautaires municipaux regorgent de belles trouvailles, à une fraction de leur prix initial. Des personnes ayant eu l’intention de se remettre à l’activité physique mais qui ont finalement abdiqué se sont départies d’articles de marque pratiquement neufs. J’ai facilement déniché des pantalons et des tee-shirts sport, un tapis de course, un vélo de route, un kayak, des skis alpins, des bottes de randonnée, des patins à roues alignées, un kettlebell à poids variable, des poids libres, des poids pour poignets et chevilles… Je possède donc tout ce qu’il faut pour choisir mes activités physiques selon mon humeur. Aucune monotonie!

Mes sélections pour bouger à l’extérieur :

• Jogging ou marche dans mon quartier
• Randonnée en montagne ou sur sentier
• Vélo
• Ski de fond et ski alpin
• Patin
• Raquette

Mes sélections pour bouger à l’intérieur :

• Vélo stationnaire
• Course sur tapis
• Séances d’entraînement sur le Web (les séances gratuites d’entraînement de tous genres y pullulent, particulièrement depuis 2020)
• Abdos et poids libres

Quelques fois par semaine, je m’active en groupe. Ça me donne une motivation supplémentaire pour pousser plus loin. Je ne peux me passer de ces entraînements, qui décuplent mon énergie et m’apportent ensuite la zénitude recherchée :

• Entraînements par intervalles (Tabata) dans un centre de kinésiologie (et je fais d’une pierre deux coups, car une partie des profits est remise à une fondation pour enfants malades)
• Yoga chaud traditionnel « Bikram » (c’est le yoga le plus intense et le plus athlétique, réputé pour travailler tous les muscles et rendre toutes les articulations plus mobiles et flexibles)

3. « Être » (avant de « Faire » et d’« Avoir »)

La société nous a inculqué cette logique :

1. Nous devons « faire » quelque chose (ex. : heures supplémentaires)
2. Pour « avoir » ce qu’on veut (promotion, argent, maison, voiture de l’année…)
3. Et ainsi « être » (heureux, riches, célèbres, libérés…)

Or, ce n’est pas parce que nous « avons » que nous « sommes » plus. Plusieurs ouvrages préconisent plutôt cette approche :

1. On se doit d’« être » (bien, heureux, épanoui…)
2. Pour pouvoir « faire » (passer à l’action, selon qui on est)
3. Et ainsi « avoir » ce qu’on veut (plus ou mieux et selon nos propres aspirations).

En concentrant toute notre énergie à courir pour faire et avoir, on n’en a plus pour être! On sait tous qu’en fin de compte, le bonheur ne se trouve pas dans les biens qu’on se procure (surtout si on n’a pas le temps de les utiliser) ni à travers une avalanche d’activités ou des vacances surbookées. Que retient-on généralement lorsqu’on « fait »? Presque jamais de l’action comme telle. On se souvient plutôt de moments particuliers, des personnes qu’on a rencontrées, des sujets dont on a discuté et, surtout, de comment on s’est senti : aimé, amusé, compris, respecté, triste, ému, agité, en paix, calme… À la fin de notre vie, nos regrets ne seront pas constitués de ce qu’on n’a pu faire ou acquérir, mais de ne pas avoir passé assez de temps à être, de ne pas être devenu qui on aurait voulu être, de ne pas avoir pris plus de temps avec les siens.

Comment je parviens à « être »? En m’accordant des moments seule, en me posant, en réfléchissant, en me remettant constamment en question, mais surtout, en cherchant la simplicité, en visant « plus petit ». Je ne vois pas cela comme étant réducteur, mais essentiel.

Mes trucs personnels actuels, pour pratiquer l’« être » et devenir plus zen :

• Donner ou vendre mes biens inutiles (permet d’épurer mon environnement et ainsi de faire du ménage dans ma tête, de me sentir plus légère et plus libre)
• Pratiquer l’art de demeurer concentrée et dans le moment présent (respiration, méditation, résoudre des mots croisés, des mots cachés, des sudokus, des énigmes…)
• Au travail, prendre de vraies pauses (que j’appelle « mini-vacances »)
• Planifier des journées de congé vraiment pour moi (pas pour cocher une liste de choses à « faire »!)
• M’organiser, mais pas trop. Me laisser de l’espace pour l’improvisation et la spontanéité
• Voir les gens que j’aime
• Me poser devant un plan d’eau (lac, ruisseau, rivière, mer) et, encore mieux, y lancer mes tracas, inscrits sur des pierres
• Admirer un lever ou un coucher de soleil
• Observer les oiseaux
• Flatter mon chat

Voilà! Sur ce, je vous souhaite de belles découvertes pour vous sentir plus zen! Prendre soin de soi, c’est tout un contrat : c’est le travail d’une vie.